Avr 30, 2018 Patricia Delahaie Amour, Bonheur, conflits, Couple, crises
Dans les premiers temps de l’amour, il n’est pas question de changement. On dit plutôt : Tu me plais ! Surtout ne change rien ! Que se passe-t-il pour que des nuances s’introduisent dans cette profession de foi ? La vie commune peut révéler des défauts, des manies, des modes relationnels difficilement supportables pour soi : alcoolisme, violence, tocs, phobie sociale (on ne voit jamais personne !) radinerie, infidélité, etc.
Peut-on changer son ou sa partenaire ? J’avais une amie très chère avec laquelle nous parlions souvent de couple et d’amour. Je passais pour la plus optimiste des deux car je pensais que nous pouvons changer avec l’aide d’un psy, à force d’échanges et de prises de conscience. Par amour aussi. Pascale, elle, était persuadée que notre capacité d’évolution est minime et qu’on ne change personne, même pas soi ! Ce qui est sûr, est que nous n’obtiendrons rien de durable avec des reproches.
Sous les reproches, les fautifs se recroquevillent, se culpabilisent et…empirent. Pourtant, ne rien dire de ce qui nous heurte, ou nous met mal à l’aise, serait tout aussi dommageable pour le couple. Si les hommes (paraît-il) aiment les « emmerdeuses » c’est qu’elles disent ce qui ne va pas, et qu’avec elles, au moins, ils savent où ils en sont. Hélas, certaines personnes ont besoin de leurs défauts pour vivre. A moins, qu’elles ne soient faites ainsi. Donc pas de changement radical possible.
En revanche, nous pouvons « bouger » et faire bouger. Pour cela, la meilleure méthode se rapporte à ce que Jacques Salomé appelle « le message « je ». « Je suis inquiète… Je vis mal quand… J’ai tellement de peine… Parler de soi, s’ouvrir à l’autre le plus délicatement possible… peut conduire à des prises de conscience, à un sentiment amoureux renforcé qui donnant envie de devenir meilleur.
Les bons couples se parlent. Ils essaient d’évoluer mais d’évoluer ensemble. Ils voient ce qui peut être améliorer et s’adaptent quand c’est impossible en trouvant des aménagements. Chacun son compte en cas de radinerie. Chacun sa vie sociale quand l’un – ou l’une – fuit le monde. Chacun son jardin secret si sexuellement ça ne fonctionne pas, etc.
Mais parfois l’optimisme enferme dans des relations toxiques pour soi. Oh, bien sûr il y a de l’amour mais à quel prix ? Violences, maltraitances… Combien de joies, combien de peines ? Quand la balance croule sous les moins, on peut s’interroger.
Conclusion : il est des défauts que l’on peut supporter, avec lesquels on peut trouver des aménagements. Autrement dit, sommes-nous heureux ? Que pouvons-nous changer ou pas ? Cette question rappelle la prière de la sérénité des alcooliques anonymes :
Donnez-moi la sérénité
D’accepter
Les choses que je ne peux changer,
Le courage
De changer les choses que je peux,
Et la sagesse
D’en connaître la différence.
Nous en avons parlé sur RTL dans l’émission de Flavie Flament « On est fait pour s’entendre » ce 30 novembre de 15 à 16h
Un guide bienveillant et complet, destiné aux hommes et aux femmes de tous âges qui veulent comprendre les raisons de leur célibat et trouver enfin l'amour.
Oui, nous pouvons apprendre à nous protéger, à relativiser nos émotions, à profiter des bonheurs gratuits et à entretenir de bonnes relations avec les autres...
L'amour n'est-il pas la meilleure chose qui puisse nous arriver? Ne rend-il pas plus fort, plus heureux, plus vivant? D'habitude, oui. Mais cette fois, cela semble différent...
Oui, les trois premières minutes d’une rencontre sont décisives ! Tout se joue pendant ce très court moment. Pour que la première impression soit la meilleure possible, il existe des techniques, des secrets…
psychosociologue de formation,
écrivain et coach de vie
- Un millier de témoignages recueillis
- des dizaines de conférences données
- 19 livres publiés
- Et des coachés heureux
les AA ou Marc-Aurèle ???
la citation originelle:
Mon Dieu, donnez-moi la sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer, le courage de changer celles que je peux changer et la sagesse de distinguer les premières des secondes.
Merci pour la citation exacte